Paroisses

EGLISE ST JULIEN

D'après la date de baptême de sa cloche, cette église aurait été construite au XVI^ème siècle. Elle dépendait de l'ancien château féodal situé a l'extrémité nord du village. Une bulle du Pape Innocent XI du 17 juillet 1687 « permet l'établissement d'une confrérie sous l'invocation de Saint-Julien et d'en célébrer la fête le 28 août de chaque année ». L'entrée primitive de cette église Saint-Julien était peut-être sous le clocher-mur. Le prêtre qui habitait le village, officiait dès le XVI^ème siècle également à Seilh.

EGLISE NOTRE DAME DU ROSAIRE

II est fait mention d'une église dès le XIII^e siècle. C'était sans doute un prieuré dépendant du chapitre de Saint-Etienne de Toulouse.

L'église actuelle remplace ce premier édifice par une ordonnance des commissaires du roi datée du 17 septembre 1519. Elle a été construite en grande partie sous Séverin de Voisins, Seigneur d'Aussonne appartenant à l'Ordre de Malte. La nef demeure sans voûte jusqu'en 1863. Le clocher, situé à l'ouest, est une tour hexagonale de style gothique toulousain. Les douze fenêtres ogivales représentent peut-être les douze Apôtres.

EGLISE ST CLEMENT

EGLISE STE BLANDINE 

Un acte notarié du 1er juillet 1506 concernant l'achat d'une cloche par "Jean Brun, recteur de Beauzelle et de Seilh " au célèbre maître-fondeur toulousain, Jean Drivot, atteste de l'existence d'une église à cette époque. Un autre document du 20 février 1543 donne son nom "...Jacques Durand, recteur de Beauzelle et de Seilh, afferme à noble jean Boysson, seigneur de Beauteville, tous les fruits décimaux de Saint Pierre de Seilh annexe de Saint Julien de Beauzelle..."
Cette église placée sous le vocable de Saint Pierre et attachée à Beauzelle, s'élevait dans le cimetière. L'église "Sainte Blandine" actuelle date de 1863.

EGLISE ST PIERRE AUX LIENS

Nous avons retrouvé une gravure à la plume d'oie de 1730 environ, représentant la vieille église de notre village qui, sans doute, devait exister avant 1195, si l'on en croit certains parchemins.

Peut-être a-t-elle vu passer Saint-Dominique, qui se rendit plusieurs fois à Bouconne, ou bien le roi Charles VI, en 1389, qui se perdit dans l'immense forêt ou encore Madame de Mondonville alias Jeanne de Juliard, l'abbesse janséniste.

L'abbé Emile Espagnat, curé de Mondonville en 1883, décrit cette ancienne église comme étant " basse, humide, à plafond, mal éclairée, mal aérée et trop petite pour une population de 530 habitants ". Sur la gravure du début du XVIII^e siècle, nous la voyons avec un beau clocher mur pignon typique de notre région, comme celui de Cornebarrieu, percé de trois ouvertures pour les cloches et curieusement construit face au cimetière et non à la route, sans doute à cause de l'orientation.